À la table des Dieux
(Que ces mots de rassemblement soient portés par le bruissement du vent, apparaissent à la surface de l’eau des rivières aux yeux de ceux qui s’abreuvent, ou dansent dans le feu des foyers...que chacun les entende ou les perçoive afin que la dernière alliance se forge destinée à abattre le chancre du mal)
Peuples des Terres de Glace. Vous avez accepté mon invitation au sein des Bois d’Hoddmimir le temps d’un repas, dans un esprit qui s’est voulu fraternel, sans distinction de rang, de pouvoir ou de foi.
Chacun, ou presque, est parvenu à faire abstraction de ses rancœurs ou de ses croyances, en privilégiant que nous soyons tous des Descendants des Terres de Glace ou parmi ses habitants.
Longtemps les Bois d’Hoddmimir ont demeuré un havre de paix, affranchis des crimes commis par le Premier Né et la Dernière-Née, une terre non marquée par le sang de Lif et de Lifthrasir.
Outre les liens qui sont les nôtres par nos aïeux communs, les Bois abritent aussi un peuple nommé Aes Sidhes, composé d’êtres surnaturels, lié à la mythologie celtique des Gaëls et aux divinités Tuatha Dé Danann.
ll s’agit de croyances appartenant à l’Ancien Monde, ayant été préservées par les Frères du Père de tout, les puissants Odinn, Vili et Vé.
Diarmuid et Osbern en sont les principaux représentants, des combattants issus de l’Ancien Monde chargés d’assurer la protection des Bois contre toute
menace extérieure. Toutefois il y en a d’autres, et ils ont eu l’honneur de vous rencontrer :
❖ Aedan mon conseiller et prêtre des Bois,
❖ Deidre le Chasseur, Mon Grand Veneur,
❖ Bryce mon combattant des Bois,
❖ Maïwenn mon Maître d’Armes.
Tous, à leur façon, n’ont eut de cesse que de me préserver des machinations des uns ou des autres, visant à asseoir sur un trône vacant, un nouveau Haut Roi ou Grande Reine, dont le seul objectif serait de régner, parfois même au mépris du bien-être des peuples placés sous son autorité.
Que de tristesse ai-je pu éprouver en entendant que certains hommes et femmes étaient nommés « Indignes » et condamnés à l’errance, tandis que d’autres étaient simplement ignorés, considérés comme des barbares ou des êtres inférieurs. Ceci doit cesser.
En effet, ces temps ne sont plus...car le mal qui nous assaille ne fait aucune distinction de rang, de race ou de descendance, souhaitant nous placer sous son égide, par l’exercice d’un pouvoir ténébreux réduisant à la misère et l’esclavage chacun d’entre nous.
Pour rappel, voici les éléments que certains ont appris et qui doivent être portés à la connaissance de tous :
❖ Diarmuid était un puissant seigneur écossais dans l’Ancien Monde. Guerrier redouté et chef avisé, il mena son clan dans toutes les batailles à la victoire. Certains diraient qu’il avait la faveur des dieux tant son chemin était jalonné de succès et de joies. Il était amoureux de Eilidh, une magnifique femme rousse aux yeux rappelant le ciel une journée d’été. Elle lui donna un fils qui faisait sa fierté, qu’il nomma Darren. Ils vieilliraient ensemble regardant Darren devenir un homme, et un chef respecté à son tour. Mais tel ne fut pas le cas.
L’Ancien Monde perit dans les flammes pour des luttes qui n’étaient pas les siennes. La douleur de la perdre elle, de le perdre lui, fut si grande que le fait
d’être un héros, LE Héros choisi par un dieu pour le servir ne suffirait pas à apaiser son cœur.
Il est un guerrier loyal, un meneur d’hommes s’appliquant des valeurs et un code de l’honneur que peu pourraient s’astreindre à suivre.
Pour autant, malgré un destin fabuleux et plus de 7 siècles d’existence, rien ne pouvait peser face à l’ennui et au chagrin, au manque constitué par un cœur vide. C’est ce doute, cette tristesse et cette mélancolie que Nidhogg décela. Il s’en servit telle une porte lui permettant d’accéder à des Bois qui lui étaient interdits. Personne ne le remarqua, mais Diarmuid n’avait plus d’ombre. En effet, elle était capable de le quitter et c’est alors qu’elle devient la Bête qui traquait et qui tuait. Peu à peu elle grandit, elle s’affirma, tandis que le pouvoir de Diarmuid diminuait.
Le temps était proche où elle l’étoufferait dans son sommeil afin de prendre définitivement sa place.
❖ Roween L’étoile Éteinte, était une prophétesse dotée de grands pouvoirs de divination et d’une connaissance profonde du monde spirituel. Son sang presque pur Aes Sidhe décuplait son talent et ses sens.
Elle disparut dans les Bois voici quelques décennies, son peuple pensant qu’elle était si proche d’eux qu’elle s’y était perdue pour y fusionner.
Elle sentit l’appel des Bois, et s’y rendit. Elle y trouva une sorte de cocon et ne comprit pas que les Bois lui montraient le mal. Elle crut en l’incarnation d’un être spirituel dont elle devrait prendre soin. Peu à peu la chose qui grandissait resserra ses liens avec elle et la détourna de son chemin pour en faire une prêtresse sombre.
Roween croyait en la nuit noire, dans le pouvoir du sang, dans la nécessaire destruction afin de permettre le renouveau, et qu’elle deviendrait l’un des éléments essentiels du cycle, jouant son rôle dans la mort permettant le renouveau.
Elle mit son pouvoir à disposition afin que la compagne de Diarmuid (deer-mid) puisse revenir à la vie et devint l’une de ses confidentes. Elle nourrit son cœur de chagrin et de tristesse lui disant qu’elle partageait sa souffrance d’être seul et d’avoir tout perdu.
Peu à peu, elle le tira vers la noirceur, et son ambition était sur le point d’aboutir. Elle lui dit que l’amour était plus fort que tout, et que les Bois constituaient un monde spirituel où tout pouvait exister si on y croyait vraiment.
Ainsi de Diarmuid (deer-mid) crut que son amour était si puissant qu’il parviendrait à redonner vie à sa famille, ne réalisant pas que son chagrin pervertissait tout.
Roween travaillait sur la création d’un portail visant à permettre à Nidhogg d’entrer dans les Bois.
Son plan échoua, un groupe des Descendants de Lif et Lifthrasir parvenant à guider Diarmuid vers le deuil et à comprendre qu’il avait été privilégié par le vie, connaissant un destin fabuleux où il avait eut la chance de connaître l’amour. Lors de l’affrontement final, Diarmuid rejoint Osbern, afin d’affronter côte à côte la Bête.
❖ Chacun se souvient des paroles des scaldes concernant la création du monde.
Après avoir tué Ymir, le géant originel, et par le fait même mis fin à la guerre, Odin aidé de ses frères décida de créer l'univers.
Ils façonnèrent le monde avec le cadavre d'Ymir puisque c'est tout ce qu'ils avaient. Le sang d'Ymir avait déjà créé les océans. Avec la chair d'Ymir, ils créèrent Midgard entre Jotunheim et Ásgard qui deviendra plus tard le monde des hommes. L’histoire se poursuit mais il ne s’agit pas de la rappeler ici.
Lors du Ragnarök, Odin périt avec le monde qu’il avait participé à imaginer, et nul ne sait ce qu’il advint de ses deux frères.
Les évènements récents indiquent que Vili et Vé ont survécu et sont la source du pouvoir des Bois d’Hoddmimir. Le Père de Tout survécu en plaçant son hamr dans le corps d’un mortel.
Grâce à la rosée du matin ensorcelée, Líf et Lífþrasir ont trouvé de quoi se nourrir et s’abreuver, un refuge au sein des Bois qui leur accordèrent protection. Il aurait pu en être ainsi de leur descendance, mais trahis par le Premier Né et la Dernière-Née, et abandonnés à leur sort par les autres membres de la fratrie, leurs enfants en furent bannis.
La progéniture portée par Lif fut mise au monde, après le meurtre de ses parents, par Diarmuid (deer-mid), un vieil irlandais de 700 ans, et Osbern un vieux germain approximativement du même âge, qui ne vieillissent pas tant qu’ils demeurent dans les Bois d’Hoddmimir. Tous deux élevèrent l’enfant après l’avoir sauvé.
S’il semble évident que Vili et Vé sont à l’origine des Terres de Glace qui résultent de leur volonté créatrice, elles sont bien moins vastes que l’Ancien Monde. En effet, la disparition d’Odin a amoindri considérablement le pouvoir des trois réunis. Elles n’en demeurent pas moins merveilleuses et parsemées de vie, de magie et de mystères.
Si l’on peut s’extasier devant l’enchantement de l’émergence de la vie, de la multitude de ses formes et de l’immensité de son pouvoir, elle est contrebalancée par de nombreuses puissances qui n’ont d’autre but que de la détruire.
Dans l’Ancien Monde, les forces en opposition à son développement étaient divisées en plusieurs entités dont chacune en détenait un ou plusieurs aspects. Ainsi les Géants du Feu symbolisaient la destructiontotale ravageant le monde dans un incendie, Loki le chaos entravant le cycle de la vie, Hel la mort notamment par la maladie...et bien d’autres encore.
L'Univers connaissait alors un équilibre perpétuel dans le temps, même si certaines de ces puissances prenaient l’ascendant sur d’autres de façon momentanée. Le nombre de ces protagonistes toujours en mouvement rendait difficilement lisible les rapports de force, mais il en découlait une stabilité où chacun avait sa place et jouait son rôle.
La situation actuelle :
Les forces de la vie sont amoindries par l’absence d’Odin, dont le rôle est primordial dans le mythe scandinave. Qu’on le vénère ou le combatte, nul ne peut douter de son pouvoir ou minorer l’importance de ses actions. Or, il n’est plus, du moins en tant que dieu actif dans les cycles de la vie et de la mort. Il estdevenu un acteur au pouvoir limité dont l’influence
devenu un acteur au pouvoir limité dont l’influence fut d’autant amoindrie.
De plus, si le nombre de divinités ou de puissances assimilées était très important dans l’Ancien Monde, dans les Terres de Glace, la plupart d’entre elles sont mortes ou ont disparu.
Odin avait partagé son pouvoir avec 12 de ses alliés des premiers jours, à qui il avait confié une tablette d’or. Chaque tablette détenait en elle une fraction du pouvoir primordial.
Toutes les puissances jouaient leur rôle en leur domaine, sans que jamais l’une puisse prendre le dessus sur une autre.
Odin se plaçant alors en tant que garant de cet équilibre, sous la forme d’un chef charismatique mais aussi en fin manipulateur jouant sur les désirs, les passions et les mensonges des uns et des autres.
Désormais, Odin n’est plus, et sur les 12 divinités disposant d’une fraction du pouvoir primordial, la moitié est morte, laissant 12 tablettes dans la plaine de Vigrid dont 6 ne sont plus assumées...
❖ Quant à la Destruction, au sens large, elle est personnifiée dans les Terres de Glace par une seule créature qui en cumule tous les aspects. Il s’agit de Nidhogg.
Autrefois créature mythique vivant sous l’arbre Yggdrasil et rongeant ses racines, il est désormais l’incarnation de la mort violente, de la Destruction, de la douleur, de la torture, du mensonge, de la traitrise, du meurtre, du parjure...de tous les aspects les plus noirs de l’Univers.
Il règne sur une montagne de cadavres (y compris ceux des dieux morts), dont il se nourrit des sucs et tourmente les hamrs lorsqu’il décide de ne pas les absorber.
Son objectif est de ronger les racines de l’Arbre Monde (qui porte les 9 plans d’existence), afin de le faire mourir et de détruire ainsi les barrières les séparant. Il espère les réunir tous et dominer autant les morts que les vivants, les mortels que les dieux, les humains que les autres races.
En termes clairs, le déséquilibre qui résulte de cette situation est clairement à son avantage, et les Terres de Glace sont vouées à un destin sombre et funeste.
Ainsi, le plus apprécié, le plus précieux, est celui du Père de Tout. A chaque gorgée des précieux liquides qui se reconstituent chaque jour, il tire un immense pouvoir, un savoir, des connaissances...lui permettant d’appréhender comment les trois frères ont construit le monde.
Son ambition ne se limite plus ainsi à le détruire, mais il imagine en créer un nouveau à son image, à ses désirs les plus profonds...
De plus, il règne sur un trésor qu’il chérit plus que tout : un montagne de cadavres dont il se nourrit de leurs sucs. Parmi ses joyaux se trouvent les corps de nombre des meilleurs combattants ayant participé à la bataille du Ragnarök mais aussi ceux des dieux ayant péri sur le champ de bataille.
❖ Les Fidèles de Hel :
Hel n’est pas hostile en la personne d’Odin, et éprouve pour lui le plus profond des respects.
Elle est persuadée de la véracité de toutes les prophéties, et elles sont claires. Le retour d’Odin après le Ragnarök n’est pas annoncé, et va même à leur encontre.
Il est mentionné que 6 dieux de l’Ancien Monde survivent dans la plaine de Vigrid. Qu’à leurs pieds, sont disposées les 12 tablettes d’or.
Clairement, ces tablettes contiennent le savoir primordial, source du pouvoir de création. Le déséquilibre face à Nidhogg ne provient pas du fait de l’absence d’Odin, mais que 6 tablettes ne sont pas attribuées et qu’ainsi, seule la moitié des dieux nécessaires à cet équilibre affronte Nidhogg, ce qui est insuffisant.
Face à l’obstination d’Odin à ne pas accepter sa destinée :
celle de sortir de l’histoire à venir des hommes, le vieux dieu doit être abattu, les Descendants de Lif et Lifprasir réunis, et parmi eux, les plus méritants devront bénéficier de tablettes afin que 12 dieux puissent affronter le Dragon Noir.
Son pouvoir ne doit pas être sous-estimé...en effet elle dispose de nombreux alliés dont les Loups de Givre et les Achromates...certains
prétendent que les pommes d’or sont en sa possession...sans elles aucun dieu ne peut régner puisque vieillissant tels que les hommes...
❖ La Maison Njall :
Cette Maison ancienne et très organisée a ses propres objectifs qui correspondent à ceux de son fondateur.
Pour rappel, deux visions ou prophéties dont certains ont bénéficié... :
✓ Le temps de la mémoire avant celui des décisions :
Les six sont debout dans la plaine, le vent balaye leur visage asséchant par la même les larmes qui coulent sur leurs joues. Ils se remémorent les temps jadis et se livrent leurs secrets.
La tristesse et les vieux souvenirs effacent les rancœurs du passé. Des enseignements ont été dispensés par ces évènements et ne devront pas être oubliés.
Alors que l’herbe haute ondule telle des vagues, elles dévoilent 12 tablettes d’or.
Le dieu aveugle est désigné pour en être le gardien. Elles apprendront aux 6 les secrets du monde leur permettant de régner avec sagesse et puissance.
Mais Hodr étant aveugle, il ne pourra en tirer des secrets qui ne seraient pas partagés. Une fois le savoir acquis, après le temps de la mémoire viendra celui de l’action.
✓ L’étranger trouve asile :
La pluie est battante et le froid glace les os. L’étranger a fait un long voyage et a échappé mainte fois à la mort. Mais épuisé, il sait que cette nuit est peut-être la dernière.
Alors qu’il ne trouve aucun abri dans la nuit noire, il voit un feu qui illumine à travers ses fenêtres une eldaskali.
Le voyageur frappe à la porte afin de demander l’hospitalité.
Elle s’ouvre et face à lui un homme à la beauté resplendissante. On lit sur son visage l’innocence et la bonté. L’hospitalité lui est accordée en quelques instants, et on le guide vers le bon feu afin de sécher ses vêtements.
À table se trouve un homme à la corpulence impressionnante. Il le salue mais visiblement, il est aveugle.
Les deux frères prennent soin de leur invité. Ils lui offrent un bon repas, et sont emplis de joie de converser avec un homme.
Après avoir rassasié son estomac et étanché sa soif, ils échangent, conversent et s’apprécient. L’étranger évoque une histoire triste car ses parents ont été assassinés.
Leurs liens dureront longtemps car l’étranger veut rendre ce qu’on lui a offert, à savoir une solide amitié. Ainsi, lorsque le lumineux s’absente, le voyageur veille sur son frère qui n’est pas doté de la vue.
Mais quand ce dernier sombre dans le sommeil, l’étranger se penche sur les tablettes, et à chaque fois que qu’il découvre les secrets de l’une d’entre elles, il sait qu’il accède à quelque chose qui ne lui est pas destiné.
Un beau matin, l’étranger s’en est allé. Les deux frères en concluent qu’il est normal qu’il reprenne sa destinée en mains...et qu’ou qu’il soit, il sera toujours le bienvenu.
L’étranger n’est qu’un homme...et il le sait...enfin...pour le moment...se dit il en regardant le ciel.
Njall est donc le dernier des fondateurs à avoir survécu après la mort du Premier Né et de la Dernière-Née.
En des temps anciens, voici plus de 700 ans, il a berné deux dieux afin de lire les tablettes.
Si sa compréhension n’est pas pour autant parfaite, le savoir et les connaissances dont il a bénéficié l’ont changé à tout jamais.
Doté d’un corps et de l’esprit d’un simple mortel, il aurait dû mourir ou son esprit se briser. Mais sa volonté et sa détermination lui ont permis de survivre en trouvant le repos dans des sortes de transes ou de
sommeils profonds.
Quel que soit le plan qui est le sien, clairement, il ambitionne de remplacer Odin, le Père de Tout, et de devenir l’une des trois forces primordiales, permettant d’atteindre un nouvel équilibre. Son objectif va ainsi bien au-delà de ceux de Hel, il est celui de l’ascension d’un homme vers les cieux.
Aussi, fiers peuples des Terres de Glace, je vous conjure de vous rassembler dans le dessein d’une quête unique, celle de mener un assaut contre Nidhogg dans son propre repaire, afin de mettre un terme à son appétit sans limite.
Que vos motivations personnelles soient dictées par la gloire éternelle, le retour d’Odin Père de Tout, sa mort définitive ou l’ascension de Njall, l’intention première est celle d’une cosmologie équilibrée où Nidhogg ne règne pas en maître, d’une Terre des Glaces où nos enfants pourront grandir et s’épanouir, et d’êtres humains qui pourront échanger et vivre ensemble sans que certains d’entre eux ne soient nommés « Indignes ».
Je mènerai mes troupes accompagnée d’Osbern, Diarmuid, Aedan, Deidre, Bryce et Maïwenn, dans le domaine du Dragon Noir, et nous l’affronterons quoi qu’il en coûte.
Les mythes et légendes racontent que son nid pourrait se trouver dans deux lieux différents :
✓ En Hvergelmir (hverr, « source chaude », et -gelmir, « tonner ») qui se trouve dans Niflheim. Aussi surnommé le « chaudron hurlant », c'est la rencontre entre la lave et la glace qui donne naissance aux douze rivières Élivágar.
✓ A Náströnd (« rive des cadavres »), la partie septentrionale de Helheim, le royaume des morts. Dans certaines versions des textes, ce lieu est au pluriel, Nástrandir (« rives des cadavres »). Il est dit que le serpent Nídhögg y suce le sang des corps des morts, et particulièrement des parjures (le parjure est le péché capital).
La halle de Náströnd aurait des murs faits de serpents et leur venin coulerait à flots de sorte que les condamnés marcheraient dans un fleuve de venin.
Je ferai appel à la Maison Solveig, qui par ses connaissances, saura nous aider à déterminer la direction à prendre.
Afin de naviguer sur ces rivières, Nous devrons nous équiper de navires hors normes. Je sais que certains d’entre vous ont déjà commencé cette quête...Je me tournerai pour ma part vers la Maison Elma qui jusque-là est restée en retrait, et les Kennigars, maîtres incontestés de la navigation et puissants magiciens.
Aucun d’entre nous, aucune faction clan ou peuple n’est assez puissant pour conduire cette expédition seul. Alors que vous soyez Roi, Chef de guerre, combattant chevronné, ou simplement armé de votre courage, je vous conjure de nous rejoindre, et peut-être, qui sait, dinerons-nous ensemble au Banquet de la Table des Dieux !
